Centre d’élevage de la cigogne blanche

    Un peu en retrait, entre la Grange du Domaine et l’Hers, réparties dans trois volières, dix Cigognes blanches (ciconia ciconia) sont les actrices principales de notre centre d’élevage dont la finalité est de restaurer une population de Cigognes blanches en Ariège.

Originaires d’un autre centre à Hunawihr en Alsace et accueillis en Juillet 2005 sur le Domaine des Oiseaux de Mazères, ces cinq couples sont nourris et logés en attendant d’être relâchés sur le Domaine.

Dans la première et la plus grande volière, vivent trois couples de jeunes adultes n’ayant jamais reproduit. Dans les deuxième et troisième volières, deux couples d’adultes ayant déjà reproduit, attendent le bon moment pour s’accoupler.

Toutes ces Cigognes sont nées en captivité en Alsace, et par conséquent, ne connaissent pas la liberté. Cela reste quand même des Oiseaux sauvages et protégés.

Voici quelques photos de nos charmantes pensionnaires :

                                        

                                                  Un jeune mâle au nid           

                                               

    Peut-être est-ce le début d’une histoire pour ce jeune couple…

    Depuis son arrivée, la famille s’est agrandie…  En effet, après avoir relâché un couple cet hiver, dont la nidification s’est très bien passée, les premiers œufs de Cigogne ont fait leur apparition le premier jour du printemps, c’est le 23 avril 2006 que les premières naissances ont eu lieu, à l’extérieur des volières bien-sûr !

    En voici quelques photos :

    

Cependant, quelques jours plus tard, les nouveaux nés en volière pointaient déjà le bout de leur bec.

  Au total, pas moins de 12 cigogneaux sont nés sur le Domaine des Oiseaux, 5 à l’extérieur des volières et 7 à l’intérieur !

  Ici, ce sont les petits Cigogneaux sauvages nés en liberté avec 3 mois de plus que la photo ci-dessus, ils nous ont quitté le 15 Juillet 2006 en suivant un vol de Cigognes sauvages. Ils reviendront peut-être d’ici deux à trois ans, s’ils survivent à cette migration périlleuse dont la fréquence de retour chez les Cigognes est de 4%. « Courage les petits ! »

 

  En volière, à cause des mesures de protection contre la grippe aviaire imposée à l’époque, les pontes furent moins importantes ainsi que les naissances. Le stress occasionné par la pose de bâches sur les volières en est, en partie, responsable.

  Mais il y eut quand même 7 petits dont 1 tardif qui fut retiré à ces parents qui ne l’alimentaient plus. En effet, le petit baptisé « Joe » était trop faible et n’arrivait pas à concurrencer ses frères. La loi du plus fort l’emportant sur la nature, ce dernier était donc condamné, c’est la raison pour laquelle il fut élevé à l’écart de ses parents ainsi que de ses frères et sœurs.

  Joe est maintenant en pleine forme et il a rejoint tous les jeunes de l’année 2006 qui ont été regroupés dans une des volières de notre centre.

  Il faut maintenant se préparer aux premiers accouplements de 2007 et attendre les premières pontes qui auront lieu aux alentours de la fin mars 2007.

       A suivre …

6 cigogneaux sont nés à l’extérieur des volières en 2007; ils sont donc partis à la fin de l’été et reviendront peut être au printemps 2010.

Le printemps 2008 fut difficile pour la reproduction des cigognes puisqu’ils n’ont pas survécu aux températures très fraiches et à la pluie abondante.

L’année 2009 n’a pas été facile non plus; il a fait frais et pluvieux mais ce sont quand même 11 cigogneaux qui sont nés cette année. Ils sont issus de 4 nids différents : 1 à l’intérieur des volières et 3 autres à l’extérieur. Les premières naissances ont eu lieu le 19 avril et ce sont échelonnées jusqu’à mi mai.

2010 est une année importante pour le centre de la Cigogne puisque les premiers oiseaux ont été lâchés en février. Ils ont donc retrouvé leur liberté et de nouveaux couples ce sont créés. C’est aussi une année catastrophique pour la reproduction des cigognes à cause de la journée de neige tardive du mois de mai. En effet, les quelques cigogneaux nés avant cette date sont morts de froid; les parents n’ayant pu les protéger contre ces températures glaciales. Il est alors nés tout de même 4 cigogneaux déjà partis en migration. On compte 11 nids occupés ce printemps, ce qui augmente l’effectif d’année en année.